Carrefour des synchronicités oblige, voilà un organe venu au centre de mon Univers depuis quelques temps.
Il est partout, dans les sujets de conversation qui atteignent mon oreille, dans les lignes que je lis; j’ai développé une sensibilité à sa présence et il impose inexorablement sa délicate énergie.
De là à penser que nous avons un avenir en commun lui et moi.
Il insiste, il réapparaît sans cesse.
Et, sans que j’exige, sans que je tape dans les mains pour un énième rappel, il semble se plaire à revenir par la porte de service, celle de secours ou, parfois, par l’entrée des artistes.
Constamment. C’est un signe.
Je conçois… Je conçois même parfaitement dans ma p’tite tête bien faite toute l’utilité que je saurai -un jour prochain- piocher en lui quand il sera mon unité centrale principale.
D’ici là, sentant sa place en danger, mon mental redouble d’efforts. Vas-y que je lance des sujets au millième de seconde, que je tente de m’égarer dans des problématiques sans réponse… Sa mécanique peut bien être huilée, je gare-de-triage ses atermoiements.
Bien sûr, il m’arrive encore de dérailler mais je récupère le fil de l’histoire de plus en plus aisément. Soulagement. Je quitte son emprise.
Mais bon… Je suis toujours en chemin vers mon coeur. Je parlais il y a quelques posts de cette magnifique citation « Être perdu dans la bonne direction ». Cela résume bien mon état d’esprit.
L’aiguille de la Balance oscille doucement et sûrement vers cette évidente confiance d’être sur le bon chemin. Et parfois, dans un baroud d’honneur désespéré, l’autre plateau arrive à inverser ma tendance pour verser dans le doute… Un certain temps… Seulement quelques minutes. Furent-elles des dizaines. Rarement plus que quelques dizaines.
Fort heureusement, mon mental n’aura plus jamais guerre gagnée. Tout au plus des micro-batailles.
J’en suis donc à cheminer vers mon coeur. C’est une route d’une telle évidence. Cela paraît si simple. L’évidence, la simplicité, sans être farouches, ne s’adoptent pas si facilement.
Travail de longue haleine ! « Travail » ne convient pas !… « Chemin » plutôt. Un chemin avec quelques obstacles, des peurs qui se montrent et qui s’étiolent lentement.
C’est un nouvel apprentissage, c’est si éloigné de tout ce qu’on m’a inculqué. Puisque cela revient à m’écouter.
Je crois que j’ai toujours eu du mal à écouter. Autant les autres que moi. Je croyais au moins savoir écouter les autres. J’en suis moins sûr aujourd’hui. Je pense que cela m’était bien plus difficile que je ne croyais. C’était trop de lâcher-prise.C’était se livrer. Et j’avais tellement peur d’être blessé.
Autant par les autres que par mes pensées.
Plutôt vivre dans une bulle, se nourrir de croyances que de se laisser approcher.
On fait toujours avec ses moyens, j’ai la sensation que les miens s’expansent.
J’en exprime le souhait. Mon coeur m’aide en ce sens.
La bête à apprivoiser, c’est moi.
Quel magnifique chant de sincérité, plume félinienne. et encore une fois si justement écrit. Battement parallèle à mes encrinterrogations. Le coeur oui mais qui englobe l’infini de l’amour, et soi est dans cet infini. 🙂
Merciiiiii !!!
De toutes façons, qu’on s’en défende ou pas, le cœur est actif. Se laisser vivre dans son courant porteur demande d’être dans la conscience et la simplicité. A mes yeux le seul chemin de la réalisation. Rien de moins simple que d’y arriver. Lutter contre ce courant équivaut à passer à côté de soi-même, soit dans l’évitement des relations authentiques par peur de souffrir, soit en allant chercher des relations toxiques pour se conforter dans l’idée qu’il n’y a pas d’amour heureux. Je simplifie, mais il me semble que c’est bien là que réside toute la complexité des relations inter humaines..
Moi, j’me dis « Y a plus qu’à !!! »
Il n’est pas facile de se livrer et encore moins facile d’écouter les autres se livrer. Nous ne sommes pas tous de bons confidents.
Mais on écoute avec le coeur, un organe bien difficile à gouverner. Tu es courageux de vouloir suivre ce chemin, c’est admirable.
Courageux, courageux, je prends le compliment et t’en remercie mais c’est p’être vit’ dit !!!… C’est peut être simplement que je fuis mais ne cours pas assez vite et que mon coeur me rattrape !!! Quelle santé, mon coeur !! (Bon, j’ai vu « Marathon-Man hier soir… ça joue un peu dans ma réponse)
Bravo ! très belle plume que je découvre là…
Merci à toi !!