♫♫ On nous dit que travailler ne mène pas à grand’chose,
Pourtant…
L’aut’jour, j’ai pas rêvé, elle m’a souri,
Le tout sans contrepartie;
Ben, j’avoue, j’ai pas réagi.
Est-ce un déni ?
Pourtant… Au séminaire…
J’ai cru lui plaire…
Pour vérifier, je l’appelle…
Pour vérifier, hein, tenter l’aubaine…
Je compose… Et elle me répond… :
« Ah, c’est toi ! » d’un ton !
Pourtant… Quand même… À la machine à café…
Quelqu’un a hypothésé…
… Son ton détonant,
Dans l’open-office résonnant.
Les dossiers sur mon bureau empilés
Ne suffiront à me cacher.
Pourtant… B**… Devant le photocopieur…
On m’a juré sur le coeur…
Invoquant mon absence de vice
Devant la note de service
Condamnant tout harcèlement,
Je frôle l’avertissement.
Pourtant quoi !… M**… pendant l’exercice de sécurité
Je l’ai laissée passer devant dans l’escalier.
Me congédier, n’ont pas osé
Seulement mon planning réajusté,
En contact direct avec l’imprimante,
Dans la cahute attenante.
Pourtant… On m’a réitéré
Par mail interposé…
Que la fille du 6ème ét… Sixième !!
Au temps pour moi, j’en suis blême !
Mal pianoté trop occupé à siffloter
De « 6 » à « 5 », j’ai rippé…
Pourtant… Avec l’ostéo
Combien de fois avions-nous repris à zéro…
Cette fois, bien décidé
À incliner dans le sens de l’histoire,
Je repère avant d’appuyer,
Épaulé d’un fol espoir.
Les étages défilent en un instant
Telle une pluie de roses.
Écrit pour l’agenda ironique de Mai co-proposé par Marianne et Alphonsine.
Merci à elles deux !
La trame -exhaustive- de leur propostion était celle-ci : Nous vous proposons de poursuivre en musique, écrire sur la musique, écrire en musique, écrire avec de la musique, écrire de la musique. Ce mois de mai, il vous sera demandé d’écrire un concerto composé de vos mots. Pianotez sur votre clavier, ne fuguez pas, laissez libre cours à votre virtuosité, laissez courir librement votre ritournelle. Tout est permis, sons cristallins ou écho grave et effrayé. Un seul impératif, vous laisser inspirer par « Quelqu’un m’a dit » de Carla Bruni.
Quand j’ai lu au séminaire , j’ai cru que tu allais entrer dans les ordres !!!
Ouf non !!
Bisessss
Un vrai tombeur qui tombe toujours mal !
Le ciel est encore trop éloigné. Pas de septième étage ? 😉