… en peluche posé sur ma table de nuit me fit frissonner à mon réveil comme je tentais un regard alentour pelotonné sous les draps … Ou était-ce le froid dans ma chambre, la couette pas assez chaude, le radiateur en veille ??? Bref. Frisson.
C’est étonnant de voir comment le même oeil noir ne provoque pas la même réaction s’il est celui d’un nounours ou d’un chat en peluche.
Celui du requin est injecté de sang, noir en l’occurrence. Je n’ose faire un mouvement sous la couette de peur qu’il ne ressente les vibrations du tissu et se jette impitoyable sur ce qu’il me reste de non-cousu sur mon corps.
Il cache bien son jeu – et ses dents que j’imagine acérées – mais je ne le crois pas endormi. Il est clairement aux aguets. Sa peur gris clair ne me trompe pas, ce n’est un requin-truite d’eau douce ou un requin-bigorneau – les 2 moins dangereux de tous -, c’est clairement un petit-grand blanc – 350 gr sur la balance – tout en méchanceté et en agressivité affirmée.
Long de … 35 cm sous la toise (Oui j’ai un mètre sur ma table de nuit .. N’allez pas voir là-dedans quoi que ce soit de vulgaire avec votre esprit perverti), il n’attend qu’une erreur de sa prochaine proie pour fondre sur elle et s’en repaître jusqu’à plus .. soif ??? On dit ça pour un poisson ??? Difficile pour un poisson d’être assoiffé non ??
Que faire ??? Je décide de pousser le chat hors de la couette mais sans voir à mal. Il sert juste d’appât et quand l’affreux prédateur fonce sur lui, je surgis et l’attrape par la queue pour le jeter loin et l’enfermer dans le placard.
Le chat ne sent pas ce plan, il le trouve selon ses propres termes « foireux et peu à même de nous offrir à tous les deux une issue positive »…
50 % de survivants tant que c’est plutôt moi me semble pourtant un résultat honnête.
Ni une ni deux, le félin est unilatéralement poussé à découvert.
Rien ne se passe. L’oeil semble le fixer mais pas de mouvement du méchant « mangeur de chat » – que j’ai rebaptisé ainsi pour l’occasion afin de créer la confusion dans sa tête et qu’il m’oublie -, le chat gambade tranquillement du coussinet sur le lit de long en large, se nettoie, roule sur lui-même. Rien.
Tout devient clair dans mon esprit. « Il » a senti le leurre et me sait caché prêt à fuir. Il m’attend. Me voilà fait.
Bon.
Du coup, je vais refaire une sieste. je ne suis pas pressé de mourir.
TOUTES LES EXCUSES SONT BONNES JE VOIS !!
tin t’es censé prendre soin de mon chat en mon absence… et que lis-je???!!!!!!!!
Ben, NOTRE -s’il te plaît- chat en impose plus aux seigneurs des mers qu’à ses congénères du voisinage. Vas y comprendre quelque chose !!!!!!