
Ayant sédimenté une infinité durant,
Voit autour de lui
L’eau ruisseler,
Et l’érosion éroder.
Perçoit
Ses fondations s’effriter
Et lui basculer.
Tente de se retenir,
Veut rester là où il est
Mais
Dérape, perd pied,
Commence à rouler.
Complice du forfait
Pente lui indique la direction
Et lui, bien obligé,
Suit.
Roule, roule encore,
Dévale,
Ne peut rien faire d’autre
Sinon suivre le mouvement enclenché.
Jusqu’où ?
Seul Dieu des cailloux le sait !
Les pentes ont pour elles
D’aller toujours au bout de leurs idées,
Penchent d’un côté,
N’en démordent jamais,
Jusqu’à être arrivées
Au bout de leur pied.
Caillou
Descend depuis des heures,
Des jours peut être,
Des années possiblement.
Se demande
Si destin
Ne s’amuse à ses dépens,
lui devant patienter
Jusqu’à ce que l’autre en soit lassé.
Destin, entend ces mots
Et,
Sans être du style à facilement se vexer,
Se dit que caillou,
Peut-être impudent,
Possiblement ingrat,
Ne se satisfait pas du voyage
Sur plateau offert.
Si c’est ainsi,
Le considère
À sa destination
Momentanée ou autre,
arrivé.
Le stoppe immédiatement
Et l’autre atterrit
Sur un promontoire.
Surpris
Par l’arrêt brutal,
Manquant de peu
Le coup du lapin,
Caillou reprend ses esprits,
Guette alentour,
Découvre 360 degrés
D’horizon dégagé.
Là où, précédemment,
N’avait que bas de rocher à observer.
D’un univers infini
Les beautés sont dévoilées.
Remercie destin du parcours,
Lequel apprécie
D’être ainsi salué.
Caillou observe, regarde, se régale.
Et cela, pour des siècles allant jusqu’à l’éternité !
Il me semble reconnaître le caillou N°6 joué par Brad Pitt initialement, dans une saga dont tu as le secret, sauf mémoire approximée de ma part.
Mais quelle chance a-t-il !!!
Et ce dévalement est d’une grâce ifinie.
Un destin circulaire qui voit loin !
Hommages et salutations Mr. 1Patte.
Ta mémoire est dans un noble métal taillée.
Il a de Brad bien des attributs !!
Merci de ton p’tit mot, Jo !!