Un nouveau souffle : épisode 15 : sous-division 2 : Sus au Tysssskät : Tome 1 : le début de l épopée : paragraphe 1/ Recrutement : alinéa 2 : marchandage

Le pingouin moyen est facile à convaincre.

Le marsouin sauvage a cela de difficile qu’il est dit sauvage.

Avant d’être sauvage, le marsouin était sociable. Il parlait à tout l’monde, s’énervait peu, éructait rarement.

Puis, il connut tout le monde. La première partie de ce tout le monde allait encore mais, la deuxième partie, celle qualifiée de « velue » en vint à lui faire atteindre tant de ses retranchements qu’il trancha et prit poudre-de-sauvagette.

Dès lors, les marsouins sauvages, en bons sauvages, ne vivraient plus qu’entre sauvages, mangeraient sauvage, dormiraient sauvage, bref, ne côtoieraient plus autre-que-sauvage.

L’homme, qui se croyait parfois sauvage, tenta d’approcher mais marsouin n’en voulut point. Alors, l’homme fit ce qu’il savait mieux faire, par habitude et facilité : acheter.

Il apporta des bâtons-de-feu ainsi que l’eau-qui-brûle… Attendez… Je me trompe de notes…

Il apporta sardines en boîte et, hélas, les moins incorruptibles des marsouins sauvages, par l’odeur alléchée, ne dirent plus « Fontaine, je ne boirai pas de ton eau-qui-brûle-celle-là-aussi… »

Les marsouins sauvages prospérèrent en créant des casinos… Jusqu’au jour où ils déprospérèrent… Du coup, ils déchantèrent… Et ainsi, alors que les héros de notre aventure, nantis de leurs si belles intentions, venaient, marsouins qui s’en dédient, crurent à promesse avariée.

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