À bout de 4ème souffle

De cinq + quelques cendres, il n’étaient plus que 2 + les mêmes cendres rangées dans leur urne.

Päatroy, descendant-successeur de feu-OÏyok lorgnait la plaine abyssalement hivernale qui s’offrait à lui. L’horizon effronté le défiait : nulle Ijdraya, point de flamme, si peu de Füg.

Encore une fois, le sort s’acharnait sur l’une de leurs épopées.

Combien de fois, aussi merveilleusement contées qu’elles le fussent, ces odyssées avaient-elles à peu près viré à l’à-peu-près ?

Rejoindre le Tysssskät ne se ferait pas sans leurs camarades égarés. Du coup, fallait les retrouver.

Le GPS indiquait deux possibles directions où chercher du disparu : le gouffre des traîneaux échoués ou la banquise vacillante des voyageurs noyés.

« B » étant avant « G », ils obliquèrent vers la banquise.

Toujours OÏyok lui disait « Fils, si tu doutes, réfère-t’en à une grammaire impeccable ! »

Une réflexion sur “À bout de 4ème souffle

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