
C’était un jour de froid-froid dont le Laarr¨d’Flygtuck est plus que d’habitude coutumier.
Oïyok, quasi-éternel Oïyok, fier héros de tant d’odyssées, OÏyok choisit ce jour pour partir vers les contrées fleuries et glacées de l’au-delà-delà.
Ijdräya, Paatrök, enfants d’Oïyok ainsi que toute la communauté, pingouins de compagnie compris, se recueillirent longuement auprès du corps sans vie.
On fit fête et on festoya par la même occasion car telles auraient été ses ultimes volontés.
Puis quoi ? Fallait bien faire chose d’Oïyok, trépassé OÏyok !!
Au Laarr¨d’Flygtuck, on s’embarrasse pas : à l’eau et les orques seront bien nourris.
Serait-ce là l’idéale fin d’un tel héros ?
On s’enquit de ses dernières-dernières volontés auprès de Mme Marraine, psy à Oléron et, à ses moments égarés, notaire à Quichbreton.
Testament fut décacheté et lu : Oïyok, prévoyant Oïyok voulait que les cendres issues de son incinération soient déversées, là-bas-bas, loin-loin, au Nord-nord-nord-nord, sur la cime du célèbre mont Tysssskät, mont connu parmi les fameux pour n’avoir jamais été gravi.
On monta un bûcher à base de pingouins de compagnie que flamme, qui d’autre, tint à allumer.
Quand c’est sec, le pingouin, ça prend vite.
Ceux-là étaient vraiment secs aussi prirent-ils vraiment vite !!
On ramassa les cendres, on tria au mieux mais il s’avèrerait probable qu’un peu de poudre de pingouin serait mélangée à beaucoup de cendre d’OÏyok, là-bas-bas sur la cime du Tysssskät.
Une réflexion sur “Un nouveau souffle”