
Les trois premiers jours furent des jours laarr¨d’Flygtuckiens, de ceux rythmés par la plaine blanche à perte de vue et le froid-froid à perte de doigt.
Le quatrième lever les amena à l’orée du pays des 1001-vents, où tout souffle et le reste s’envole.
Depuis l’affaire des deltaplanes, seules les brises fines et autres délicats alizés étaient autorisés à sortir de tanières, le reste de la meute étant confiné de peur de commettre nouvel impair.
Le quatrième jour fut donc le plus calme. « Ciel bleu, pas de nuages, calme plat… »
Rendus aux prémices du voisin pays des sans-vents, cela se gâta…
Tous les vents bannis du pays précédent s’étaient réfugiés là, profitant de l’asile et de la bienveillance des autochtones tant qu’ils ne soufflaient pas plus haut que leur…
Mais, quand ils virent le traîneau, quand ils reconnurent le traîneau, quand ils ne virent pas Oïyok mais qu’ils reconnurent ses cendres, les cendres de celui par qui le drame n’avait pas été évité, ben… Croyez bien qu’ils résistèrent autant qu’ils purent mais bon, faut pas être vent pour comprendre qu’ils ne purent résister plus d’un épisode.
2 réflexions sur “Un nouveau³ souffle”