Couve-feu 18

Enfin, ils arrivèrent.

Le père vit son fils, il vit ses petits-enfants, il courut vers eux.

Ils le virent courir, sautèrent du traîneau et coururent eux aussi !!

500 mètres plus tard, Ijdraya stoppa net. Les deux autres firent de même.

Ils rebroussèrent chemin, le rejoignirent.

« Excusez-nous, vénérable Ahggrttät !! Nous avons tant été pourchassés, avons tant cherché à fuir toute cette histoire durant que c’en est devenu un réflexe !! Dès qu’on accourt, on court !!! »

Essoufflé, Ahggrttät ne dit mot.

C’était de toute façon une famille de peu de mots, une famille aimante mais trapue du verbe.

Ijdraya ayant toute une phrase utilisé, ils restèrent silencieux huit heures pour compenser.

C’était également une famille de peu de regards, une famille amiante mais râblée de l’iris, aussi ils se regardèrent peu.

C’était aussi une famille de peu d’odeur. Transpiraient peu.

Enfin, les huit heures s’achevèrent et ainsi Oïyok son père put enfin questionner.

Ron-ronne-moi un commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s