Couve-feu 12

Aux deux lunaisons de fêtes et rires succédèrent deux lunaisons de deuil national.

Les courses en sac eurent lieu mais le coeur y était moins.

On jeta les corps aux orques afin qu’eux aussi profitent de l’ambiance.

Pour le métal des deltaplanes, tordu, cassé, fracassé, en miettes, pas de soucis pour recycler; les toiles ensanglantées furent plus difficiles à écouler mais, tout ceci résolu avec le temps et un peu d’énergie, on pouvait enfin passer à autre chose.

C’est à ce moment que certains, qui n’étaient pas du style à laisser derrière eux, cherchèrent solutions pour que cela n’advienne plus. On proposa que les vents malades portent masque mais l’idée était tellement farfelue qu’elle fut rapidement oubliée.

Pendant qu’on cherchait solutions, d’autres commencèrent à chercher coupables.

Le gouvernement fut mis en cause mais son porte-parole objecta qu’être incapable n’était pas un crime; d’autres évoquèrent les dieux mais d’aucuns remarquèrent que le grand réchauffateur n’avait rien pu, alors les dieux !!…

On releva que le grand réchauffateur « n’avait rien fait », on rajouta « qu’il aurait pu essayer », on se convint « qu’avant qu’il arrive, tout allait bien… »

Oïyok les-épaules-bien-larges Oïyok et les siens furent bannis pour la deuxième fois en une seule histoire-une première dans toute l’histoire des histoires.

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