Couve-feu 8

Comme évoqué tantôt plus tôt, le Laarr¨d’Flygtuck est terre de légendes.

 L’une d’elles parle de l’île déserte de la concision claire et précise, une île isolée où chacun-chacune a pu, en un passage bref, se nourrir au terreau de la sobriété.

Tout d’abord car il n’y a pas un bar, pas une licence 4… Mais pas seulement…

Là, tout naufragé n’écrira sur la plage qu’un seul « S » pour que les avions le repèrent; là, chaque cocotier produit une noix à la fois; et le scorpion ne vous mordra qu’une fois, le requin ne fera qu’une seule bouchée, la vahiné locale un seul collier.

On dit qu’un dieu vécut là, gorgé de dénuement et abreuvé de simplicité, qu’il n’a jamais voulu quitter ce lieu où il goûta le seul nécessaire, loin du en-surplus et du davantage; Il s’est évanoui dans le lagon qu’on a appelé « le lagon du dieu évaporé » sans que l’on sache si on le disait évaporé parce que…. Mais bref…

Et on dit aussi que cette terre est restée emplie de son aura, que rien de « trop » n’y poussera ni grandira jamais.

Oïyok qui, sans jamais y avoir été, a toujours senti en lui résonner les tréfonds de cette légende, voyant arriver la horde de vents sinon contraires du moins pas d’accord, Oïyok le-concis-clair-et-précis dit :

« On est bien dans la M… !! »

Une réflexion sur “Couve-feu 8

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