Pappus ne tenait qu’au fil ténu
D’une brise annoncée,
Glissant sur une herbe
À son passage dispersée.
Et, comme le sillon,
Vers lui, convergeait,
Pissenlit dit « au revoir » à chacun.
Il est temps,
ll est l’heure.
Tous sont prêts,
N’attendent que l’instant pour s’envoler,
Ce n’est que cris de joie,
Bonheur, envie
Puisqu’ils sont venus pour cela.
Qui vais-je retrouver dans la chute lente ?
Qui croiserai-je sur le chemin ?
Auprès de qui atterrirai-je ?
Auprès de qui viendrai-je m’installer ?
La brise qui s’en vient
N’en sait rien,
Ne glissera mot,
Laissera faire.
Alors, je lâche,
Souffle ! Souffle !
Emporte-moi et lâche-moi !
Légers parachutes emportés par le souffle d’une brise, 1pattedanslencrier poète de l’envol, superbe.
joli 🙂
❤
Touchée ❤