V’z’allez me demander : « Mais la jumeleine, est-ce un plat, un gâteau, une friandise, ou encore un fruit, un légume ou une bête ? Et pourquoi pas une cuisinière ? »
Hé bien à vous de le dire ! Et puis cette recette, est-ce forcément une recette qui se mange ? J’attends de vous lire pour le savoir !
Ainsi parlait l’honorable Carnets paresseux, organisati imperator de l’AI de Janvier 2019.
Recette de Jumeleine (petit traité de « Si j’en avais la moindre idée »)
Avant-propos : avant d’en venir au fait, faisons un pont vers un pan d’histoire… Non, pas la vraie histoire certifiée par acte notarié, non !!! Une histoire fanfreluche, une histoire orchestre-du-Titanic, une histoire sauve-meubles, une histoire qui aide son historien à sortir de l’ornière.
Rapport d’à-point-tombé » du 13 Brumaire Brumeux, An 2 d’une ère quelconque : Dans not’ coin, la Jumeleine est saisonnière et ramassée, cueillie, produite, fabriquée aux seuls mois d’Août et Septembre. D’aucuns furent menés au bûcher pour avoir proposé des recettes hors saison.
Zut… Une idée, besoin d’une idée… Une échappatoire… Une…
Prenez une inspiration.
Soufflez dessus, époussetez-la.
Votre inspiration est prête à naître.
Afin de vous prêter ses meilleurs effets, elle se cueille fraîche, à même l’inconnu.
Elle s’ignore encore, se pressent à peine, s’évoque à grand renfort d’anticipation.
Comme ustensile, munissez-vous d’un visionnaire.
Au tamis de ses élucubrations, vous pourriez bien voir apparaître une bribe d’idée.
Si oui, surtout,
Ne lui coupez surtout pas l’herbe sous le pied.
Oh non !!
Cette amie est sauvage.
D’un doigt… Choisissez-en un…
Et déposez délicatement deux phalanges autour du concept..
D’un autre doigt… À cette heure, le pouce s’impose… Rejoignez et clavetez.
Paf !! Vous avez concrétisé.
Elle ne saurait plus s’échapper…
Qu’est-elle ? On ne saurait encore dire mais… Désormais,
Rien, à part la mauvaise foi, ne saurait vous faire revenir en amont : l’idée se pointe.
Vous vous croyez arrivé…
Vous ne voyez peut être pas encore le coin du pâté de maison menant à la forêt jonchée de mies de pain menant au labyrinthe où traîne un fil de pelote étiré… Autant dire que le bout…
Mais, rendez-vous cet honneur, votre voie est tracée, votre voix pourra tantôt s’exprimer.
Mûrir.
L’idée.
Soi également.
Se poser.
Elle.
Vous.
Chacun dans son coin.
À portée de trouvaille, cela va sans dire.
Car, le jour où une étincelle passant par là saura embraser le dernier sillon menant de votre réflexion à sa réalisation…
Alors là, Mazette !!!
Oui, Mazette !!! Pas moins, pas plus !!
…
L’avantage d’une nouvelle idée, c’est qu’au-delà des retours qu’on vous en fera,
Fumeuse, encroûtée, nauséabonde, savoureuse, salée…
Jamais on ne pourra la prétendre réchauffée…
C’est tellement mignon, une idée en croûte cuite rosée et servie sans fil, sans os, sans gène.
Bref, sans Filogène, et pourquoi pas, sans fil à couper le beurre.
La première bonne fois où c’est arrivé, l’idée mignonne ne s’en est pas remise de l’air.
L’air sans gène, sans os, s’enfile l’idée en croûte d’un appétit mignon à croquer.
Quel bonheur de te lire Patte ! L »abrasion de la réflexion n’est finalement jamais où on croît.
Et ce n’est pas du réchauffé, ça, ma bonne dame ! Où allez vous chercher des visions pareilles mon bon monsieur ?
Cette vision fut-elle un mirage, elle ne saurait cacher l’infime gentillesse en chacun de tes commentaires, Jo… Je ne vais pas faire mon mijoré (si, ça existe !!!), j’apprécie, j’aime, Merci, grand merci !!!!
Bon jour,
Je ne veux pas finir « au bûcher », que Jeanne m’en préserve, mais cette recette a de la suite dans … l’idée, et » Je dirais même plus » quand l’idée a dans l’idée d’être une idée c’est toujours une bonne idée et je dois reconnaître que celle-ci à la lecture de votre texte est … idéale … Bravo !
Max-Louis
Merci Max-Louis !!! Je verserais à mon dossier, que ne pas avoir d’idées sur un sujet prêtant à plein d’inspiration peut parfois apporter des fruits insoupçonnés… Carnets infuse à chaque fois dans ses paresses le juste mélange de fulgurence qui trouve écho dans mes neurones… De là à dire que le mérite lui revient… Carnets est un peu notre Rome à nous !!!
Einstein prétendait qu’il faut qu’une idée soit à priori farfelue et absurde pour qu’elle ait l’espoir de vivre, de se développer et de grandir …
Que rajouter, Martine ? La farfelutitude et l’absurdiose coulent dans certaines de mes veines !!
Tu tisses un fil jusqu’à cette fin charmante et souriante (comme je l’ai comprise).
Merci à toi d’avoir suivi ce fil jusqu’au bout !!! Bisous, Émilie !
Bisous