4 Juillet. Bureau du colonel-chef Stevenson-Parker, QG de la direction générale de tous-les-services-policiers de Smithville-town :
« Flanagan, bravo ! j’ai effectivement douté de vous il y a deux jours, comme va parfaitement l’expliquer le flash-back qui suit, mais je ne peux m’empêcher de vendre la mèche que le titre de l’histoire a déjà torpillé ! Vous avez résolu cette affaire avec folie et en un seul épisode !! Chapeau ! »
En effet, deux jours plus tôt, Flanagan fut mis sur la sellette par son aussi zélé que volatil supérieur quant à ses multiples enquêtes non achevées (voir tant d’aventures de Flanagan-Johnson narrées jusqu’à pas-la-fin dans ce blog) où un dodo, en dépit de son extinction préalable (Feu son âme s’il en possédait une) mettait un incendiaire plaisir à cramer tout ce qui brûle.
Notre détective fut donc sommé sur-le-champ et au pas-de-course de finir une enquête, n’importe laquelle, et ce, folie folle, en pas plus d’un épisode, histoire de briser cette habitude de multiplier jusqu’à essoufflement les récits.
En un épisode !!! Bien que son statut de dieu incarné du contre-le-crime fut avéré, cela demanderait à Flanagan une aide des plus divines.
Il s’en fut donc dans son lieu de culte préféré où il retrouva son précheur favori, Father Mitchell :
« Flanagan !! Vous tombez bien ! Une chose terrible est arrivée !!! J’ai perdu mon chat !!
- Non !! Pas le chat noir qui sert lors de la cérémonie de sacrifice humain du Samedi ?
- Lui-même ! »
P… d’accablant de B… de M… De Monde où l’on ne peut plus organiser une messe satanique sans être dérangé !
« Avez-vous une idée de qui aurait fait cela ?
- Hélas !! Venez ! Sa chambre est vide ! »
Effectivement… La panière avait été rangée, le bol de lait vidé, la litière souillée, mise en scène ayant de toute évidence pour but de faire croire que le chat était normalement parti au travail ce matin-là MAIS la roue de fauteuil et les traits de bave trouvés au sol prouvaient qu’il y avait eu lutte… Ou jeu… Ou non-rangeage suite à une lutte ou un jeu de la veille… Ou…
« Qui pourrait avoir fait cela, Flanagan ?
- Si je ne m’abuse, l’orphelinat des enfants handicapés, baveux-mais-relativement-satisfaits-de-leur-sort siège à deux pas ?
- En effet !
- Assurément, le chat a été chatnappé pour servir d’exutoire félin aux enfants malades ! »
- Que faire ? Nous ne pouvons décemment pas le laisser là-bas, au milieu de tant de « Aime », il ne saurait survivre !
- Je m’en charge ! J’ai par contre besoin de m’équiper !
- Descendons à l’armurerie du culte. »
Ils descendirent comme sus-indiqué. Flanagan prit un fusil, des grenades et…
« J’aurais besoin d’une lame du style contondant, au cas où leur château serait borduré de ronces et gardé par un dragon !
- Je ne pense pas pour les ronces ! J’ai entendu dire que leur budget avait été réduit cette année mais la communauté des communes passe régulièrement dans le secteur ! Ceci dit… Par précaution… Nous avons une armoire à coupe-coupe… »
Father Mitchell ouvrit le battant et, Oh surprise divine et incroyable !!! le chat sortit…
Bravo Flanagan !!! Mission un-épisode remplie !!!!
Jeu-concours : 300 à 350 indices gros comme une liane de 2 mètres de diamètre se sont glissés dans ce récit. Sauras-tu les retrouver ?
À gagner : 1 accès-vip à la messe du samedi ( venir en toge blanche et à jeun, merci)