Si fermé et mystérieux à moi.
Il verdoie à l’abri mais ne souhaite que s’étendre.
Je l’ai esquivé avec malice sans qu’il ne s’en plaigne jamais
Car il m’attend, confiant.
Un jour je saurai, j’entre-ouvrerai le portail,
Je cueillerai les fleurs qui y ont crû à l’abri et désormais impatientes
Qu’en bouquet je les dévoile, qu’en pluie je les déverse, qu’à la folie je les offre.
Ce jardin ne sera plus mystérieux, distribuera ces secrets,
Éclatera en mille parfums,
Et je proposerai, je donnerai
À qui voudra bien, à qui saura voir
Ces trésors qui ne m’appartiennent pas, dont je suis seulement dépositaire,
Ces trésors que toi, moi, nous tous effleurons,
Ces trésors enfouis dans ces jardins.
Tant de jardins.
Une Terre de jardins.
La Terre est bonne et l’arrosage justement dosé pour donner des secrets aussi florissants.
La poésie est une merveilleuse façon d’en parler.
Merci une patte verte dans l’encrier.
😀
Merci Jo !!!
tant et tant de temps sans te lire…
et là
reconnaissance immédiate
correspondance totale
moi qui anime tant les jardins!
Merci d’être repassée par là !!