Se voulait défi aux éléments,
Des saisons se moquant
Il se pensait en sécurité,
Gouvernant ses hivers et étés.
Quand une vague le frotte,
Emporte une fine enveloppe.
Les sédiments s’envolent,
Une nouvelle écorce se dévoile,
Jusqu’alors dissimulée
Sous convenances et préjugés.
Fragile et pris de peur,
Toujours poli mais sans leurre
Roc gronde,
Qu’il est conçu pour durer.
Pour survivre au Monde,
Pas pour trembler.
Car il frissonne comme jamais.
D’être démasqué.
La brèche est béante
Et les aspérités saillantes
Si longtemps ignorées
Affleurent sa peau désormais.
Rompue l’armure,
Il refuse et se mure,
Nie tant d’émotions,
Incontrôlables poisons.
Lutte autant qu’il peut
Mais n’en peut plus.
S’effondre, vaincu,
De ne pouvoir éteindre ce feu.
Passé un temps,
Toujours présent,
Désormais silencieux,
A l’affût mais moins anxieux,
La fissure lui parle,
Et, enfin, il écoute,
Entend autrement sans doute
Comme elle lui murmure :
« Tu te crois différent aujourd’hui
Mais tu es toi plus encore que jamais,
Tu m’accueilles et, enfin, je guéris.
Tu m’aimes après m’avoir tant rejetée ! »
Se sentir Roc. Ressentir le tremblement. Voir venir la fissure… Son accueil suivra…
Oui, chère Maya, aller avec le flux, sans résistance 😊 une méthode aussi simple que révolutionnaire qui va assurément faire un bzzzzz !! (elle est facile, je sais, mais j’ai mes faiblesses et mes facilités 😁)
Comme une vague qui revient toujours à la plage…