Ils bruissent autour, racontent des histoires.
Se racontent des histoires.
Applaudissent à qui aura les plus grandes mains.
Les miennes tremblent.
Je l’avoue.
Tu es venue, m’as demandé si cette place était libre…
Tu t’es installée.
Nos yeux se guettent, se croisent,
Et ton regard, en caresses,
S’évade, revient, glisse derrière tes boucles.
Une conversation bouches closes.
Des mots,
Nous en avons échangé quelques uns
Pour en revenir au silence et aux regards.
Mon corps s’émeut, vibre.
Je me sens bien.
Je resterais là à volonté.
Si nous n’étions pas assis, j’aurais probablement…
… J’aurais probablement tremblé jusqu’à toi.
Tu me troubles.
Tu n’as rien fait pour, ton essence me trouble.
J’aime.
Ils se lèvent.
Ils en ont terminé.
Et nous ?
Tu sors. Je te rejoindrais bien.
Je te rejoindrais volontiers.
Je…
Je ferme les yeux.
Une part de toi est toujours à mes côtés.
Je me lève. Je sors.
Et donc…
❤
c’est si léger, si fragile, et pourtant si présent, que les mots adéquats semblent impossibles à prononcer sans écraser quelques brindilles de délicatesse au passage et pourtant, j’ose…
Me demander de ces trois sensibles points de suspension ce qui ensuivra,
Te remercier de la beauté de ton encre,
Te dire qu’un ange est passé entre les lignes à la lecture,
Est-ce que quelqu’un d’autre tout comme moi l’a vu passer aussi ?
Goûter à une relecture sans voix.
Un grand merci pour ta belle énergie déposée ici et tes mots si chaleureux, Jo !!!
Et je sybillinoierai-le-poisson en disant que ce qui s’est passé avant ces trois points de suspension mérite à lui seul d’avoir été vécu !!