Elle m’a quitté,
laissant en moi
un vide intolérable,
et, alors que je cherchais,
dans un ultime soubresaut,
à l’agripper pour qu’elle ne m’abandonne,
qu’elle revienne et entretienne
mes malsaines habitudes,
une voix tapie en moi,
d’un « Ne la retiens pas ! »,
m’a apaisé,
amenant mes poings à se dé-serrer
et mon cœur à s’ouvrir,
tressaillement salvateur que j’ai su entendre
pour relâcher le corset
et respirer pleinement, enfin;
comme elle n’était plus rien sinon une ombre évaporée,
une peur désamorcée,
j’ai su
que je ne craignais plus de te perdre !
Écrit « pas-encore-à-la-bourre-mais-presque-rapport-à-l’alarme-qu’elle-n’a-pas-sonné-pour-me-prévenir » pour l’agenda de Juillet organisé par Nervures et Entailles qui proposait d’évoquer « La perte en une phrase ».
une catégorie à part entière, le « pas à la bourre mais presque » 🙂
qui associée à
« prkoi le réveil l’a pas sonné ? »
me rappelle cruellemenmenment mes années d’étudiandiandiant 🙂
Une catégorie qui aurait mérité d’être un courant artistique, entre les impressio-à-là-bourristes et les naturalo-limite-en-temps-istes !!
Je te sens paresseusement mûr pour en être l’étendard flamboyant !!!
C’est la peur qui t’a quitté ?
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Val’ ! Bisouuuuus !!😁
Si je comprends bien, tu n’as plus peur d’être à la bourre, même si l’alarme ne fonctionne toujours pas?
Tu m’as percé à jour 🙂
Joli texte. J’aime 😉
Merciiiii !!