Le monde merveilleux disparu épi-dose 4

 

Vers l’épisode 3

Le portable de Chepetto ( voir « Monologue d’un vosgien« ) relançait à chaque fois le même message :

« Arrrrrrr, che zuis momendanément técédé ! Che ne beux dong bas fous rébondre ! Si bous afez bezoin te gonsulder, attressez-bous à ma remblazante, Matame Marraine, psy pour animaux conscients (voir « La Somme de toutes leurs peurs« ) !! »

Ainsi donc, j’allais me retrouver couché sur un divan face à elle. Burn-out total !! Plus de trois années sous terre à guetter le dodo m’avait amené au bord d’un épuisement total.

Lancé, encore une fois, à sa suite, j’en avais perdu trace au carrefour des Mondes, étais donc allé à la guérite quérir du lutin 3-pieds-3-quarts de l’épisode 1 de cette grande saga familiale l’indice m’aidant à suivre les traces de l’oiseau.

J’appris que le lutin avait été congédié car il refusait de faire les trois huit et son remplaçant, un mi-cyclope, lequel souffrait d’une cataracte au demi-œil restant, ne put pas distinctement confirmer qu’un dodo était par là passé précédemment.

Il attesta que deux formes imprécises avaient circulé avant moi, l’une repartant vers la surface, la deuxième vers Miaou-Land sans pouvoir cependant spécifier si plumes il y avait sur l’une ou l’autre voire les deux et, si plumes il y avait, quel couloir celles-ci avaient emprunté.

Même le plus limier des détectives, même Flanagan-Johnson, n’aurait su élucider mystère aussi mystérieux.

Je décidai dans l’instant de transiter par un bon gros coup de déprime et la meilleure des solutions restait encore d’en appeler à mon guérisseur N°1, Chepetto, lequel, vous l’avez intelligemment compris, était passé à trépas sans vérifier préalablement s’il lui en restait une vie en rab’.

Le dodo ne pouvant vraisemblablement pas s’envoler de mon imaginaire, je le retrouverais bien tantôt. Je décidai donc d’aller consulter Madame Marraine.

La prise de rendez-vous se fera en épisode 5