… Que tu tombes sur ce texte aujourd’hui, que tu le lises et que…
Cela reste improbable, convenons-en !
Du coup, je me sens à l’aise, je peux me lâcher… Non parce que l’idée que tu lises ces mots, là, tout de suite, rendrait mon écriture hésitante, je serais capable de me censurer… Donc… Bon, plus tard, ce ne sera pas pareil. Non, plus tard, ce sera normal, cela sera touchant, cela vaudra un roman. Que j’écrirai bien sûr !
Après, cela reste envisageable qu’un hasard teinté de coïncidence t’amène ici dans l’instant… Si c’est le cas, sois l’heureuse bienvenue… Enfin… « Heureuse », c’est un peu présomptueux ou, du moins, pompeux… Mettons cela sur le coup d’une maladresse imbibée de timidité. Oui, cette fameuse timidité… Bon, on parlera de cela en dehors de ces lignes… Et donc, pour « heureuse », je te laisserai juge de la qualification que tu souhaiteras ou non lui substituer… A ta guise.
Bon, sinon, je t’explique ! Le concept est celui-là ! Disons que je t’écris comme si tu me lisais plus tard… Mais tu peux me lire tout de suite si l’occasion se propose.
Tu n’objectes pas, j’en conclus que, jusqu’ici, tout est clair. Je trouve appréciable que nous nous comprenions.
Avec le recul -et quand je parle de recul, je veux dire, quelques paragraphes plus haut- j’ai tout de suite senti que nous nous comprendrions. L’intuition, voilà !
Du coup, je me sens libre d’exprimer ce que… Oui, tu as raison, il y a des gens qui lisent, je ne peux pas non plus m’étendre complètement !… Tu vois où se situe la subtilité de l’exercice : t’être assez explicite -alors que tu ne me connais pas… Ou peut être me connais-tu déjà ?- tout en restant mesuré vis-à-vis de toutes celles et ceux à qui ce message est moins adressé et qui lisent ces lignes, pourraient s’offusquer, le prendre pour elles-eux, ce qui me causerait moult explications, plusieurs procès, quelques déclarations d’intention en retour, une ou deux négociations (pour les procédurières)…
Je marche donc sur un fil. Ce qui est agréable, c’est de se dire que tu es à l’autre bout.
Je vacille, je tremble un peu…Moi et mon centre de gravité démesurément haut regrettons de n’avoir pas davantage travaillé sur cet équilibre précaire légendaire… Que ?… C’est la vie !? Comment ça ?… Ah oui ! La vie est un équilibre précaire !… J’oublie parfois… Oui, parfois, je l’aimerais planifiée , avec des cases, des tableaux, cocher, décocher ce qui va ou pas… J’ai failli oublier que plusieurs fils mènent à toi… A nous, oui, à nous !
Je me sens mal à l’aise… Toi aussi !… Bien oui, tout ce monde qui nous regarde… On serait mieux en pièce jointe, à l’abri.
Tu te doutes que j’y ai pensé, placer ma déclaration en pièce jointe. Seulement, comme je ne sais pas si tu les ouvres systématiquement… J’ai quelques pièces jointes personnelles qui ne sont pas coton, tu sais ?… Toi aussi !… Bon, on les ouvrira tranquillement, l’une après l’autre alors…
Jusqu’à ce que suite s’ensuive…
Rien n’est écrit, tu as raison…
J’ai déjà écrit notre début…
et c’est un bon début.
Du genre qui claque sous la dent !!
J’ouvre toujours les pièces jointes quand elles viennent de toi ☺️
Ravie que tu me connaisse autant ….
Bisouuuuuuus Val’ !!
Rien n’est écrit, dis-tu ? Mais ce qui est dit est déjà prometteur de belles rencontres, sur le fil tendu de la vie.
Merciiiiii Martine de ces mots-prémonitions !
J’ai lu,
j’ai eu l’impression d’être très indiscrète,
mais je ne dirai rien
à personne,
juré, craché,
alors
…
oui?
Tu fus d’une délicate discrétion, merci à toi !
Et sinon, l’indélicate indiscrétion, c’est censuré ?
Nous ne le saurons jamais, Jo, car aucune des extraordinairement fantastiques personnes qui commentent en ce lieu ne saurait s’abaisser à cette attitude déplacée !
Mince alors ! J’espérais savoir…
Je me soumettrai à la vindicte du silence.
Aïe ! Cela n’est pas moi…
Cruelle inquisition que celle du chat griffant tout ce qui dépasse !! Méchant chat, Kfff Kfff !!
Oh ! C’est un syndrome de castration ! Envoie le consulter. 🙂
La suite, la suite , ..
S’ouvrir à l’improbable…
C’est probable 😃