Parce que tout a une fin,
Parce que voilà, quoi,
Parce que, pas plus tard que la dernière histoire, j’ai écrit « concasse »
Au lieu de « cocasse »…
Sans faire exprès…
Et le pire, c’est que c’était plus drôle comme ça !
C’est un signe, je crois… Je crains… Bref…
Un jour, un beau jour, les oisillons doivent le nid quitter, pour voler vers des séries dérivées, des spin-offs foireux et mal-écrits, dépenser le gros cachet encaissé, profiter de leur gloire naissante, finir alcooliques ou cocaïnomanes, se prostituer ou faire des selfies toutes les 3 secondes… Il y a redondance là, non ?…
Bref, menés, à la fois par Pan et paon mais aussi par le narrateur à bon exil, nos valeureux meurtriers bénéficiant désormais de l’asile politique pouvaient regarder en arrière l’air apaisé.
Justement, en arrière, c’est-à-dire, juste de l’autre côté de la frontière, Flanagan-Johnson, les chien-limiers, les iroqmanches, les 299 poursuivants regardaient ces 7 cailloux, Persiliade et le poussin se faire tamponner un permis de séjour de six jours et + si affinités.
Quitte à eux de trouver utilité suissesque, fut-elle du plus petit qui soit mais alors par six.
Alors, point n’est le but de tenir ici colloque Pôle-emploi… Déjà, comme dit précédemment, les 9 vivront si nécessaire un temps sur leur cachet et puis, à assassins, rien d’impossible, les cailloux n’auront qu’un sédiment à claquer pour trouver un boulot de muret de consolidation dans une culture en terrasse ou un mi-temps comme pierres chaudes dans un salon de massage stylé; le poussin-coq, plutôt qu’au pot, saura finir ovin, caché sous laine tricotée par Persiliade, laquelle se prostituera-de-luxe mais sans selfie -comme quoi !- et, à force de persévérance, saura accrocher fil à la patte d’un gros bonnet benêt bien né sous bannière bavée-enviée.
Flanagan, pas dupe, sait bien qu’en ce bien-bas monde, les tristes et malfaisants ont toujours porte de sortie entre-baillée…
D’ailleurs, je vous vois vous endormir sur cette immorale primesautière et je ne saurais interrompre le déroulement du sommeil de l’injuste qui vous emporte dans un Monde idyllique fait de dodos repentis et de menuisiers moins décédés.
The end
I don’t agree, dit Sibelius qui vient de passer écossais, mais avec slip. C’est tout à fait injuste que cette pauvre Persiliade finisse en choucroute garnie d’un gros paumé plein de pognon, voyons, et cela sans Persée peau lisse du bon côté. Bon, d’accord, le Pan ne saurait tarder, mais quand même, surtout avec une nouvelle flûte (et qu’on ne me dise pas que je ne suis pas) ! Et puis, les cailloux, je ne sais pas moi, il leur faudrait finir en ornement byzantin mosaïcain, à ne pas confondre avec jamaïcain (tous des fumeurs de joint) et légèrement dorés à la feuille, ça serait sympa sur un muret, et pas concassés du tout (j’en ris encore, oui môssieur). Quant au poussin, je m’en fous, j’aime pas les bêtes à plumes. C’est dit ! C’est sûr que c’est fini ? C’est peut-être une fausse fin à la James Bond, non ?
Je trouve que tu suis fichtrement bien, Anne !!
Moi, je dirais que c’est le fin du fin, et que ça se lit sans frein. Dodos repentis feront le bonheur des nuits paisibles des moins morts possibles, artisans, bricoleurs, visseurs dévisseurs, et la carrière des stars de cette série stratifiée sera bien gardée. Je suis follement heureuse d’apprendre que des spin-offs verront bientôt le jour dans les unes des journaux les plus démoisis et décramoisis inimaginés encore à ce jour. C’est tout un paon-art qui gambade à la flûte d’escampette dans les bois profonds, un no man’s marineland à la recherche des dauphins disparus.
Tu nous en mets plein les yeux Monsieur Patte. Continue à nous cocasser du coq, du cygne, du Gepetto, du granit. C’est mille fois plus fort que mille rails d’héroïne en ce que ça suscite comme addiction.
Merci Jo !!!!