Retour vers le foutoir

L’épisode précédent ayant été centré sur l’poussin, il convient de ré-équilibrer les temps de présence à l’écran de tous les protagonistes.

Accusé à tort d’enterrer le poisson -tout bon psychopathe sait que tenter de noyer un animal marin a un fort taux d’échec-, l’auteur omnipotent s’auto-vénère et s’autorise un flashback piqué aux coccinelles !

Ainsi donc, Flippé et Ingrid racontèrent leur libération sommale par Oïyok, l’ainsi-nommé.

Après l’avoir grandement remercié, avoir conversé sur les us et coutumes outre-iceberg, avoir échangé sur leurs passions communes, les deux dauphins reprirent leur route maritime vers La Haye, le Rhin ensuite à rebrousse-vagues, la Moselle (la rivière… NDLR : l‘Eyre est aussi une rivière )pareil, le tout en s’autorisant à flâmer « Barmich lech chôtoktôn et Zzz’imprégggneÿ de l’ackzzzentttt Laokäl » tout en n’oubliant pas leur but ultime, le village de Gepetto, le menuisier faiseur de miracles en bois.

Les cailloux écoutaient attentivement…

J’ai rarement vu des cailloux aussi sages ! J’ai connu des cailloux en 68 qui n’avaient pas que des avis pavés de bonnes intentions… Ceux-là étaient sobres… C’est vraiment agréable de travailler avec des cailloux aussi coopératifs. Jamais un esclandre, ils font tout ce que j’écris. C’est bien !

Persiliade, quant à elle, avait disparu de la circulation sans qu’on sache où… Que ?… Elle est allée derrière le bosquet de magnolias sauvages !!… Mais ?… Pourq…

… Autant pour moi… Donc, voilà, chacun-chacune vaquait à ses besoins, seule Ingrid tournait en rond dans la rivière, impatiente, impatiente…

La dauphine souffrait d’un terrible mal, le syndrome du membre fantôme-bientôt-présent… Bref, ses futures jambes en bois d’échasses roses la grattaient…

Que faire ? Raboter dans le vide ? Amputer par anticipation ? Cette dernière option s’avéra une solution difficilement réalisable. Fut trouvée échoppe où des bas de contention pour échasses ansi qu’un Bretzel fourré aux myrtilles furent acquis contre la modique somme de 3,5 Marks vosgiens !

12 réflexions sur “Retour vers le foutoir

  1. Un proverbe autochtone dit que « jamais sept cailloux ne feront soixante-huit pavés »…. généralement, on le dit quand les invités s’éternisent en espérant une deuxième part de tartalamyrtille. J’sais pas pourquoi.

          • En même temps, c’est le foutoir, l’histoire dit. 😉
            En dépit de tout, un retour de foutoir, à moitié + 2, il y a un demi retour manquant pour faire trois. Je suis de l’avis d’Anne pour que la recette s’écrive. Persiliade va-t-elle s’en charger ?

            • Alors là, quelle remarque misogyne !! Parce que c’est une femme, c’est à elle de faire la cuisine !!!????… Non, c’est André, le 6ème caillou, qui a fait décor de fontaine dans le dernier « Cuistot-star-pop », qui s’y colle !

            • Je me demandais juste de qui les remarques misogyne se foutoir ? Sans imaginer une seule fois mille cailloux en cuisine, alors un seul… Bref ! J’entends. Et puis m’enfin, tu as l’air si sûr de toi en disant ça, alors le décor, pop ou on the rocks, je le vois légèrement mieux maintenant que tu me le dis.

  2. J’ai tout de même entendu un vague murmure provenant des cailloux. Je crains que l’auteur ne devienne sourd, c’est soudain, ça craint. Il faut dans ce cas demander à Persiliade. Elle a ce qu’il faut pour débloquer les ouïes des œufs d’esturgeon, de caviar ou de dauphins. C’est écrit, je pense, à la recette p. 62 dudit volume « Retour vers le foutoir, le retour ».

  3. muhahahaja …. » J’ai connu des cailloux en 68 qui n’avaient pas que des avis pavés de bonnes intentions…  »
    Quel plaisir de garder la lecture de ton texte pour le dimanche matin ….une bonne journée qui commence 🙂

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