Poussin les avaient tous émus !
Plusieurs l’auraient adopté, accueilli, marié mais Blanc de Neige avait d’abord quête à finir, cailloux à accompagner et Persiliade à ramener chez elle.
On ne l’aurait cru au premier abord mais, à le regarder dans le blanc de l’œuf, il y avait du courage en ce gallinacé.
Les 9 dirent « Au revoir » qui aux poules, qui aux renards et longèrent un talus jusqu’à suivre une rangée de chênes jusqu’à côtoyer une haie de fougères jusqu’à à-berger (du verbe à-berger : longer, suivre ou côtoyer la berge d’un cours d’eau) une rivière.
C’est là qu’ils croisèrent deux dauphins remontant le cours d’eau. Ceux-là remontaient vers le… Si on prend d’ici… Attendez, je me positionne… Vers le Sud… Du coup, les 9 n’allaient plus vers le Sud… Quel chantier !
« On fait quoi ? » se posèrent comme question tous ces personnages un peu livrés à eux-mêmes.
Trois solutions s’offraient à eux :
- Soit ils allaient, onze ensemble, vers le Sud, c’était raccord avec le début de l’histoire, cela avait le mérite de cumuler deux séries dont une jetée aux oubliettes en Septembre dernier, cela ajoutait ce je-ne-suis-pas-sûr de piment mais cela pouvait devenir un casse-tête sans fin pour l’auteur;
- Soit ils se battaient à mort car, on le sait, poussins et dauphins ne se sont jamais vraiment aimés;
- Soit ils poursuivaient qui dans l’eau qui hors de l’eau, chaque troupe dans sa direction et les pigeons étaient bien gardés, segmentation des histoires, respect des chronologies, raccourcis simplistes d’auteur non utilisés;
Ils jouèrent avec l’auteur à Fishumi… Un terrible duel : d’abord, papier contre papier puis pierre ou pierre et celui-ci gagna avec un subtil « ciseaux » qui découpa la « pierre » comme de bien entendu.
« Bon, on fait quoi ? » demanda Flippé qui, à barboter dans l’eau gelé, se refroidissait.
Les onze partiraient donc vers le Sud en direction des contreforts alpins afin de rencontrer le fameux Chepetto qui devait, à certains, faire des jambes en bois mais pourrait, qui sait, il l’avait bien réalisé pour une marionnette, donner plus-que-vie à 7 cailloux, adopter un poussin et présenter à Persiliade son filleul, un bon parti qui avait deux hôtels à Genève dont un dans la grand’rue juste à côté du marchand de poisson… Oui, le poissonnier, celui-là même !!!
Et bien, je parle souvent de liberté quand j’explique l’écriture… Voici un ben exemple 🙂 merci pour le sourire ce soir
Courageuse tu fus de commencer par ce texte, ce qui prouve autant ta témérité blondesque que ton audace réfléchie ! Merci à toi !
Chepetto aurait une écaille de rivière en traffers la gorge que cela ne m’étonnerait point ! Che qui pourrait hypothéser une eschplikachion de schon acchent pointu.
Ceci est une publicité pour la manœuvre de Heimlich.
Les vosgiens sont clairement à coté de la plaque pour tout ce qui est teutonique !
Il y a là une rondeur carrée qui se joue des angles et ne confond pas la ligne droite avec une ficelle débobinée. Heureux qu’ils ne se battirent pas à mort, les histoires orphelines de leurs personnage finissent mal, en général
La suite, la suite !
Carnets, mon ami, tu m’as donné une idée !!
Tu vas pas tuer tous le monde (enfin, tous tes personnages) pour le plaisir de raconter une histoire qui finit mal, au moins ?
Ah sinon, il y a ça !!!… (hésitation)… Non ! Je reste sur la première idée…
Je m’en fous, je la connais l’idée, vu que je viens de commencer par celui d’après et que je remonte le courant à l’envers mais on s’en fout, l’essentiel étant de participer comme disait Pierre de Coucou aux jeux de l’Olympe en 214 A.C.N. et encore.
Aîe, aîe déjà que je n’ai pas le sens de l’orientation…et que je fais comme Anne, je remonte à contre-courant, je me sens un peu le saumon de l’histoire !