Valentyne avait de pertinence fait usage, posant les jalons d’une autopsie du texte disparu avant toute poursuite d’enquête.
Là dessus, le commissaire était partie faire le saut de l’ange aux Marquises, me laissant devant formol, scalpels et blog-lieu de la disparition, l’ainsi nommé Fort-blog de l’écrevisse de Martine !!
« Il avait un bon fond (bleu) donc pas de racisme en cause,, une certaine quantité d’expression ! »
Monesille, unique visiteuse pré-Dodo du texte évaporé post-Dodo l’avait affirmé lors de l’interrogatoire de routine de 59 heures et 30 minutes que le nouvel état d’urgence mis en place nous autorisait désormais à réaliser sur tout témoin.
« Le texte était blanc sur fond blanc avec une ponctuation blanche et des annotations blanc-cassé pour bien les dissocier du corps du texte ! » m’expliquait pourtant Martine.
Hélas, de corps il n’y avait plus !
Cela ne faciliterait pas la P… de B… de M… de dissection que j’avais prévu et pour comparer avec un cadencier de couleurs qui qu’avait raison, qui qu’était dalto, ce ne serait guère plus aisé.
Martine m’apporta d’autres éléments : Les phrases répondaient au modèle classique sujet-préfixe-ponctuation-verbe-adjectif-ponctuation-subordonné nominatif-adverbe-ponctuation-suffixe transitif-ponctuation qui n’était pas sans rappeler Zola mais en moins 19ème siècle ou Rousseau mais plus période 17ème que 18ème.
J’expertisais l’emplacement du dit-texte.
Il se révélait également blanc avec des nuances claires virant sur l’immaculé.
L’historique de visite appuyait l’évidence qui était mienne puisque le dodo apparaissait bien ultime visiteur d’avant forfait.
Mon indic, Bodo-la-griffure, me confirma qu’un texte de ce style ne se monnayait que dans les bas-fonds-fonds du downtown-town, bref en plein territoire Jobougonien.
Celle-ci exerçait désormais une tierce activité 1/4 avocate, 1/3 commissaire, 5/12 mafieuse qui l’avait vue se faire auto-arrêter pour deal d’idées frelatées, s’auto-interroger pendant 39h et 25 minutes sans rien s’avouer avant qu’elle ne s’auto-insurge et s’auto-libère en invoquant l’antépénultième amendement qui donne droit à tout mafieux d’exercer sans discrimination pénale.
J’en étais là de ma réflexion quand je disséquai maladroitement un post de fin Décembre 2015 et y découpai bêtement un coeur cousu…
P… de B… de M… de Monde dématérialisé !!
Du sang dégoulinait partout, j’essayai de faire un garrot en plein cœur et, étonnamment, de battre celui-ci s’arrêtait… Je me dépêchais de tout remettre à l’intérieur et de colmater du mieux possible avec du sopalin puis filais en douce.
Mais quel art, quel grand art, que d’unir ainsi dans une même enquête les comparses de l’Agenda à propos d’une étrange disparition à Fort-Blog, dont je détiens la clé.
Une piste ? C’est Clémenceau qui vous la donnera peut-être, cher Flanagan-Johnson !
« On affirme que dossier est sous clef, dans le coffre de Félix ».
Mais Félix est chat et pas dodo…
Où alors faut-il explorer les souterrains du Domaine des Murmures… Je ne sais…
Purée ! Un cœur cousu à la ficelle de cuisine ! Je mets la mafia sur le coup !
Aux enchères ça vaut de l’or un truc pareil.
Je vais te blanchir tout ça moi !
Aucun innocent ne sera épargné.
Ha ha ! J’ai éclaté de rire deux fois et souri tout le long, c’est une perle ce texte ! Avec le Dodo comme principal suspect, je ris double ! Nul doute que la gardienne du Blog va avoir fort à faire…Fort-Blog ? JoBougon n’étant pas Passemuraille, la suite promet ! 😆 Je sors avant de me faire arracher le coeur…
Mais que fait donc la police pourtant de caractère devant pareille concurrence à découper un coeur pourtant bien si bien cousu ?
« ♫♫ Tout cela ne finira pas sans effusion de sang ♫♫ »
Voilà, keskej’disais ?