À tâtons, comptine digitale.
Pianoter des épaules aux chevilles,
Montagnes russes, creux, plis,
Station en hanches,
Trajet ne veut prendre fin.
Assouvis mes penchants,
Inclinent à aller de l’avant,
Incessamment et pour toujours.
Voyage imaginaire né par ses formes.
Composter un retour,
Prendre abonnement,
Décliner tout autre transport.
Mains conquises,
De primeur aimantées par le cou,
Fusent, prolongent jusqu’à
Se noyer dans une cascade de boucles;
Aveugle, les deviner brunes.
Dé-ligotées, se réfugient contre la nuque;
Reprendre le toboggan, direction la chute,
Puisqu’elle m’est réservée,
Aujourd’hui, demain peut être ?
Implore de me taire,
Que savoir sinon l’instant ?
Bannir tout mot sans « o ».
Elle les éteint, ravive ma bouche,
Rameute mes mains,
Dirige, propose et acquiescent.
Et bien c’est les rennes qui doivent être contents !-)
Sans parler des marmottes angora !
Il y a un je ne sais quoi d’O magie dans ce texte.
Jolie histoire d’O …
Merci Horny ! Surnom qui adéquate d’autant ta présence dans ce post !