Quarantaine

Précision des autorités sanitaires / Le 04 Novembre 2015 : Ce post ayant, à ce jour, rempli toutes les obligations règlementaires de mise en conformité, accréditation de libre-circulation sur le territoire wordpressique lui a été délivré par nos services. Nous dégageons toute responsabilité quant aux répercussions dramatiques que sa lecture pourrait provoquer chez des personnes sensibles.

« Principe de précaution ! » me fut déclaré à l’orée de mes 40 printemps bien mérités comme j’étais en quarantaine dirigé d’emblée et de force.

Pestiférè-je tant d’aspect pour que soupçons me fussent attribués ? « Que nenni. Incubation obligatoire pour tous, revue de détail et check-up mental généraux. Personne n’y coupe ! »

Allais-je être autorisé à passer le seuil ? Si j’étais recalé, décédais-je en l’instant ? N’ayant pas envisagé de décéder, je ne pouvais qu’attendre et laisser faire, attendre et espérer.

« Le cap est ardu ! Beaucoup s’y échouent ! » me fut expliqué.

« 40, c’est une somme ! Les premiers jours sont trompeurs, on est dans l’euphorie, on n’a pas le recul… »

Recul qui se ferait donc soudainement un lendemain tantôt.

« Et c’est après que… La chute… Du coup, on anticipe, on évalue ! »

J’attendis… 40 jours, pas un de moins !

Allez, je peux le dire aujourd’hui, j’avais confiance… D’autant que mon entourage m’incitait « Mais non ! Viens, elle est bonne ! »

Bon, d’autres m’ont dit « Cela pique un peu la première fois ! »

En quarantaine. Pour de bon.

J’en connais un qui en voulait à ma peau et n’arriva qu’à ma cheville qui n’avait pas prévu ça… Quelques années auparavant.

J’adore déjouer les pronostics. C’est vital chez moi !… Et je ne surprendrai jamais davantage personne que moi-même.