Concours agenda ironique de Juillet : « Prends ta pelle et ton seau… »

Elu d’une courte tête devant Jobougon en Juin, votre serviteur s’est fendu d’une roulade dans la poussière de ce premier jour de Juillet pour fêter cela.

Et il est vrai que Valentyne nous avait proposé un sujet foisonnant de possibilités. Merciiiii Valentyne, j’ai adoré écrire sous ton inspiration !!!

A moi d’organiser pour Juillet. Puissè-je faire aussi bien ! Cela s’annonce coton… Il fait chaud dehors… J’aime bien me dorer le pelage, jouer avec mon ombre, ne rien faire… Enfin bref… J’ai réfléchi au clair de lune… Ou de l’autre, je ne me souviens po !!!

Du coup, après les saints de Juin, j’eusse pu parler de [[:fr:Fez (coiffure)|Fez]] rouge à gland noir, en feutre. mais bon…

Sinon, Juillet est un mois qui, en France, rime avec Révolution… Oui, j’ai fait beaucoup de recherches, j’ai lu trois thèses, deux mémoires et demi pour en arriver à cette conclusion hâtive et peu argumentée. C’est aussi un mois où on relègue beaucoup de choses au placard, le travail, un sujet cohérent pour un concours ironique, les soucis et qu’on sort de ce même placard des objets qui nous y attendaient patiemment depuis dix mois.

Et si ces objets se révoltaient et prenaient la parole, s’ils s’exprimaient sur leur condition les faisant travailler deux pauvres mois, qui plus est quand tout le monde s’amuse, s’ils devaient raconter leurs souvenirs, année après année, voyant grandir ou évoluer leur propriétaire, s’ils passaient de main en main pour accomplir leur destinée, s’ils parlaient de leur attente, dix mois cloîtrés… Et si, et si… Et si on leur donnait l’opportunité de nous montrer leur endroit du décor !!

Nostalgie ou autre, je vous propose de plonger dans leurs souvenirs sucrés-salés !

« Une date-butoir » me souffle Carnets paresseux !!
Euh oui !!! Donc, on dit jusqu’au 14 Juillet pour proposer des textes, la lecture sur la plage de tous les textes et le vote jusqu’au 25 Juillet  et je serai ravi de proclamer les résultats le 26 Juillet !! Merci Carnets !

Et les textes nominés sont :

« La sandale rouge » par Valentyne

« Zéro degré » par 1patte

« Elle a l’air de la manière » par jobougon et son placard bavard

« A fleur de pot » par Dominique, un texte hâlé ne manquant pas d’allant !!

« Je ne suis pas celle que vous croyez » par Jacou

« Pages à la plage » par Carnets paresseux ou « la malédiction du Sudoku »

« Flexion, extension » par monesille

« Aujourd’hui prouve que j’ai aussi les pieds sur terre » par Valentyne et son compagnon qui « le lendemain, était toujours vivant » (Fernand Raynaud’style)

 

 

Inscrit hors-concours, à sa demande, dans la catégorie « Hors sentier bordé de 7 cailloux » :

« Le bateau-mouche » par Carnets paresseux


72 réflexions sur “Concours agenda ironique de Juillet : « Prends ta pelle et ton seau… »

  1. Coucou Jean Phi 🙂

    Je me mets à cogiter

    J’ai écrit il y a quelques temps un témoignage de sandales de plage 🙂
    Je vais le retrouver … Le publier … Et trouver une autre idée 🙂

    Bisessss

    • Peut être « Les sandales, II, le retour » où, sous couvert d’une rivalité longue de mille millénaires entre une famille de tongs et une d’espadrilles, le fils tong et la fille espadrille tombent fous z’amoureux !!

  2. C’est plus qu’il n’en faut pour faire bouillir ma cafetière qui glougloute déjà !
    Diantre, c’est un challenge ! Que dis-je, et même je dirais même mieux, c’est un challenge !
    C’est mon parasol qui s’étire d’aise rien qu’à y penser.
    La serviette de plage au pays des merveilles. Je m’y vois déjà. Mais en plus si les seaux, pelles et râteaux se mettent à causer !
    L’idée est on ne peut plus sympathique !

  3. A reblogué ceci sur L'impermanence n'est pas un rêveet a ajouté:
    Un concours à ne manquer sous aucun prétexte, je vous invite à participer. Voyez quel challenge il s’agit de relever en allant lire la consigne d’écriture chez 1pattedanslencrier, à vos plumes, claviers, stylos et joyeuse inspiration à tous !!!!

  4. Merci pour l’invitation , ca fait 2 mois que je n’ai pas fait de concours d’ecriture , bonne journee a vous .

      • Non pas dans les concours , je fait la difference , entre ce que je poste sur mon blog , et quand je poste chez les autres , et encore plus , si c’est un concours , apres ce que j’ecrit chez moi , ca me regarde , j’ai bien conscience , que je ne suis pas chez moi ici , donc , comme j’ai de l’education et du savoir vivre , je me modere , merci pour votre accueil .

    • Aller, harpie, concocte nous un petit morceau de ton choix à l’orgue de Barbarie féroce s’il te plait. En matière d’arbre, si tu dois en manger un, j’ai envie de choisir le baobab pour ma part…

  5. Vous risquez de recevoir des mails de protestations et de GNAGNAS , si vous me demandez de ne pas me moderez , si vous ne recevez aucun mail diffamant a mon sujet , je m’engage a manger un arbre .

    • Soyons bien d’accord !! Un arbre en bois alors… Mais pas du p’tit arbrisseau de M… qui nous fait sa première pousse. On veut du chêne centenaire ou du séquoia qu’a de l’accrobranche au programme avec du mousqueton intégré et un peu de corde.
      Et si les mails sont dit fameux, ce sera un arbre + une rame de papier.

      • Choissisez l’arbre , je ne prend aucun risque , c’est gagne d’avance , peut etre meme dans l’apres midi.

    • Merci à toi Jacou, ravi que tu rejoignes not’ rafiot !!!! N’hésite pas à relayer vers des gens formidables, l’objectif est d’atteindre 10 000 fantastiques participants d’ici le 14 Juillet !!!

    • Mis à part le sujet, et le fait que, comme le concours s’appelle « agenda ironique », il faut qu’il y ait une dimension de temps, pas d’autre contrainte !!! C’est les vacances !!!!!!!!!!

      • Ok , desole ca ne m’interresse pas du coup , alors , le dernier concours d’ecriture que j’ai failli faire , c’etait n’importe quoi , aucune contrainte , meme pas besoin d’ecire , les photos ca suffisait , alors du coup , j’ai preferer arreter , c’etait chez Leodamgam je crois , visiblement , je n’ai pas la meme conception de concours ,que beaucoups de gens sur WordPress , qui se prennent pour des écrivains , et qui ne sont meme pas capable d’aligner 800 mots , bonne continuation a vous et a votre concours , je retourne sur ma montagne ,

      • Ok !!!! Spécial contrainte rien que pour harpie qui nous a retrouvé sa férocité en un com », j’adore !!!
        L’action concerne un objet que l’on utilise seulement l’été, se veut en rapport au calendrier, se passe seulement la nuit les jours impairs (+ ceux qui diphtonguent) avec forcément une personne à cloche-pied, une pizza 4 fromage dont du cheddar, l’obligation de faire une description précise d’un cours d’eau fluet mais conséquent charriant des fleurs arrachées le matin par une gamine -des fleurs jaunes et des bleues aussi ndlr- et doit se finir par un quatrain en alexandrins avec une rime en « ouin » et une autre en « able »… Le texte doit être scindé en 3 parts égales diamétralement opposées ou pas mais circulaires si possibles… Ou alors triangulaires…

        Je répète : contrainte spéciale pour Harpie.

        Merci à toi d’être passé en tous cas !

      • bon, hors concours (je veux pas d’ennui avec les ayant-droit d’Arthur R.):

        Il faut me faire une raison, je ne descendrais pas de fleuve impassible. Soyons juste, je n’en ai jamais descendu qu’en rêve. Alors, à moi les cieux crevant en éclairs, le soleil bas, taché d’horreurs mystiques ; à moi les mois pleins de houle à l’assaut des récifs, forçant le mufle aux océans poussifs ! J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques,
        Illuminant de longs figements violets – une couleur que je n’aime pas du tout.
        Bon. Autant l’avouer, dix mois par an, je circumnavigue au fond du placard. Mon port d’attache ? Deuxième étagère gauche. Faut avouer que jamais les peaux rouges criards rangés dans leur boite, deux planches plus bas, ne m’ont pris pour cible. Plutôt corrects, les gars.

        Et puis, un matin, cette longue nuit verte aux neiges éblouies se termine. Voilà les vacances d’été. Alors, le môme m’arrache à ma planche de salut et m’entraine en courant à cloche pied vers le bassin en ciment du jardin, où il plonge ma coque bleue : splatch !
        Là, un jour sur deux – l’autre est consacré aux devoirs de vacances du petit, madame Rimbaud est stricte là dessus : cet été, gare à lui s’il n’apprend pas au moins à colorier ses voyelles -, je fais des ronds dans l’eau ; ça n’est pas de tout repos : tantôt Arthur s’amuse à me charger d’un fret de rogatons de pizza quatre fromages à destination des carpes du bassin ; j’empeste le gorgonzola et le cheddar pour trois jours au moins… Tantôt, il me lance en l’air, dans l’éther sans oiseau ; d’autres fois, une cataracte tombe d’un seau en plastique, et je poséidonne, je titanique, la carcasse ivre d’eau, docile aux quatre volontés du môme.

        Qui me délivrera, martyr lassé des pôles et des zones, de la tyrannie de ce sale gamin ? Ah, si je désire encore une eau, c’est la Flache, ce petit ruisseau qui, au fond du jardin, paresse entre les nénuphars verts et le frais cresson bleu, ses bras d’eaux entremêlés accélérant soudain entre les ilots peuplés de canetons et entraînent les brassées de pétales jaunes et bleues, vestiges du parterre floral que chaque matin la petite voisine s’ingénie à dévaster. Comme il doit faire bon y naviguer. Mais c’est défendu depuis que mon nigaud de tire-ficelle a manqué y noyer son tricycle.
        Alors, entre deux naufrages, je plonge dans mes souvenirs d’avant, quand j’étais bateau mouche : hélas, que sont devenus ma cheminée rouge, mon pont promenade, mon gouvernail en plastique ? Oh, que ma quille éclate ! Oh, que j’aille à la mer !

        Je ne puis plus, baigné par ce petit sans soin,
        Enlever leur sillage aux canards lamentables,
        Ni traverser l’orgueil des hauts fonds et des sables,
        Ni nager sous les yeux horribles des marsouins.

        🙂

      • Comment arrives-tu à un tel torrent fougueux de mots? Je suis plus impressionnée que je ne saurais le dire!
        Carnets, tu es un champion. Comme Jacou, je voudrais que ton texte soit dans le concours!

  6. Dis-moi, petite patte tachée d’encre,
    Tu avais demandé un moment des tuyaux techniques pour l’organisation du concours. Tu as eu ce que tu voulais? Sinon, je peux essayer. Je t’aurais bien proposé ça par mail mais je n’ai pas trouvé où t’écrire.
    Toute ma science vient de Carnets paresseux qui m’a bien conseillée pour le concours de mai.
    Bonne soirée,
    Mo

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