Flippé le dauphin et die verloren kinds (*)

Ich prëkcédantk Eïpisöd

(Flippé le dauphin et les enfants perdus)

« Des échasses roses ! » soupira Flippé.

Il entendit des pleurs. Une fillette toute blonde avec deux nattes était assise dans l’herbe, au bord du fleuve, versant d’énormes larmes. A ses côtés, un garçonnet et un gros chien blanc.

Paulette et Flippé s’approchèrent.

« Que se passe-t-il, les enfants ? » demanda ce dernier.

Le garçon, qui semble-t-il, parlait rintintin en deuxième langue, comprit son interrogation et répondit :

« Che m’appelle Sébastien et foilà Heïdi, mon amie suissesse ! Nous häbitöns dons lè Ölpes et nous sömmes en foyache de correchpondanze chez des s’enfants du gru !

– Pourquoi Heïdi pleure-t-elle ? » demanda Paulette, compatissante.

« Ün grant malheür s’abbattre sur nous ! Ch’est la fôte à ce fleuve gorché teu grenadïn ! Nous ch’allons t’nous beingnét tous les chours et, à force de boirrre lo tässe, nous ch’avons bris des Kïlos et Heïdi fient de Kasser ches cholies zéchasses toüt roshes que lui affaient offert ses parents déchédés dans ein tragik accident de parapente achentionnel !

– Heïdi marmonna : « Ich liebe dèche ! » comme pour montrer davantage son désarroi.

– Tes zéchasses tout roshes ! » mimétisa Paulette ! « Regarde, Flippé, cette eau rouge depuis que tu as Reine-des-neigisé dans un épisode précédent (dont je ne mets pas le lien ici car je ne sais po faire). C’est la faute de l’usine de grenadine se trouvant en amont du fleuve  qui déverse éhontément dans l’eau ses déchets !! Des E117, des E256 à qui-mieux-mieux ! Nous devons faire quelque chose ! » insista-t-elle en montrant, gisant à la surface de l’eau, toutes ces vilaines molécules.

 » Comment veux-tu, comment veux-tu ?… Que pouvons-nous faire ? » rétorqua Flippé, qui se sentait impuissant.

Pourtant, s’il y a bien quelque chose qu’il exécrait davantage que l’eau salée, c’était bien l’eau sucrée. il rêvait souvent d’une eau pure, si pure, une eau… Une eau qui… Qui…

« … Qui aurait naqui, il y a des millénaires,

dans les steppes de l’est,

en des lieux retirés, en Oural,

là où personne n’a jamais spolié la Terre.

Une eau que le appelerio Cosak !« .

Genre. Mais il se sentait démuni. Comment obstruer les canalisations de cette éhontée usine qui glucosait l’Eyre l’air de rien ? (ndlr : L’Eyre, le fleuve ! Pas Jane, pas Tarzan !)

Le gros chien blanc aboya !

Sébastien lui répondit « Dänke, Belle, ch’avais failli ouplier le rendez-vous chez le féto pour ton inchection létâle !

– J’ai peut être une idée ! » sourit Flippé. (Arrêt sur image, générique à la Magnum)

Ein lutt Kontr le Kapitalism ein poursuït là

11 réflexions sur “Flippé le dauphin et die verloren kinds (*)

  1. Dis-donc, c’est une histoire truffée d’ampoules ! 🙂
    Déjà, parler rintintin en deuxième langue est une brillantissime performance.
    Ensuite, naquir il y a des millénaires, je ne trouve pas de mots tellement.
    Malgré tout, je m’interroge encore mais je n’ai pas d’opinion sur cette « eau que le appelerio Cosak », quézaco ?
    Yapaféto, je suis létalée de rire.
    Fiffement le brochain épifode.

    • Nous sommes des milliers à nous demander qui, de l’oeuf ou du caillou, a fait l’ampoule !
      Pour la réponse à ta question, il te faut taper sur la toile « pub Quezac »… Un autre grand moment de littérature !!!
      … Et je remarque que tu mimétises bien de l’accent toi z’össi !!

      • é qué s’apelario Quézac eau ! La réponse est claire, pétillante !
        Et l’ampoule, son paradoxe vaut-il celui du chat beurré ?
        Tiens, un petit Klein de lumière sous l’ampoule.
        Je l’adore celui-là.

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