A quoi serviraient mes mains,
Si aimablement ligotées
A tes mèches, comme aimantées,
Si, toujours, tu les laissais enfermées,
Cloîtrées dans un chignon,
Enserrées à l’ombre d’un élastique ?
Je n’en aurais l’utilité
Si elles n’avaient jamais loisir
De se faufiler, de sillonner
Les courbes folles
De tes cheveux sauvages,
Si elles ne pouvaient oser
effleurer l’improbable,
Dompter ce fugace fouetté
Sur mes doigts conquis…
Perdre tout toucher
serait un trop lourd tribut,
Et je ne peux envisager
Une telle beauté ainsi cachée.
Alors, je laisse mes mains
Danser dans l’air vide
Se nourrissant du souvenir vif,
De l’émotion,
De la vibration connue,
Guettant le retour,
Frissonnant à l’approche.
Imminent espoir
D’une cascade jouant
Sur mes phalanges…
Fascinante chevelure !
Poésie très visuelle au charme sensuel…
Merciiiiiiiiiiiii !!!!!!
Léonard Cohen serait bien d’accord :
« I loved you in the morning, our kisses deep and warm,
your hair upon the pillow like a sleepy golden storm,
… »
(« Hey, That’s No Way To Say Goodbye »)
Merci de cette découverte !
Cheveux cascade …cheveux sauvages que l’on voit danser sous tes doigts …
Bravo pour ce texte .. Échevelé ?
Bonne soirée Jean Phi 🙂