… dont j’m’étais fait des pyramides,
Des secrets gravés depuis des lustres
Dont j’avais briqué les carapaces jusqu’à les rendre éclatantes.
Abandon et doute, Je vous vénère ?
Tant que ce n’est pas du verlan,
Qu’il n’y a, de votre part, pas l’once d’un sermon,
Juste une répartie départie d’harpies,
Une explication du texte de ma vie
Dont j’aborde la synthèse. Enfin.
Et cette constatation que j’m’tâte plus l’arpion
A l’idée de recoller nos morceaux,
De rester ensemble jusqu’à plus mors,
Jusqu’à toucher terre
Pour la belle cause de ma sérénité.
Je fonce désormais vers cela.
Et mon mental qui attelle
Ses grands chevaux venus de ces profondes peurs,
Peut m’envoyer en arrière comme en avant,
Voudrait bien qu’on écrive
Avant ou après l’heure
Ma vie dans l’inquiétude.
Toujours et encore.
Me fait sourire quand il brancardise d’une ruée,
Cravache pour saisir mon cou,
Tire sur l’garrot quand, à la carotte, je ne réponds,
Quand au bâton je ne prête plus flanc,
Puis retombe à plat,
acceptant comme moi ce qui est ou sera.
Mon miroir devient caramel,
J’y vois des trésors qui savaient s’y cacher
Mais désirent aujourd’hui être vus.
Maintenant que nous sommes amis,
Que, de mes peurs, j’accepte d’apprendre
Plutôt que de baisser tête, de froncer sourcil,
Je vois la paix d’âme qui me sourit.
Je ne peux que lui sourire en retour.
Mais en devenant amies, les peurs ne perdent-elles pas leur essence même?
Le propre de la peur c’est son étrangeté, le fait qu’on ne la comprends ni la connait…
Cordialement
De mon expérience (Mon dieu, je parle com’ un… Une personne avancée dans sa maturité terrestre), je crois qu’une peur met le doigt sur un comportement inadapté et donne la direction à suivre pour modifier cela (quand on est prêt à la voir…), c’est un messager et c’est en cela que s’en faire une alliée, voir son utilité me semble être une belle preuve de maturité (non terrestre cette fois-ci)… Tout aussi cordialement…
« Juste une répartie départie d’harpies », une pépite ces mots
Merciiiiiiiii Pauloé, ma fidèle parmi les fidèles !
Une peur justifiée permet la survie de l’espèce.
Une peur mythique, issue d’un traumatisme psychique, c’est un peu plus compliqué. Il faut jouer les détectives de vie privée intérieure, chercher l’origine, des fois on trouve, des fois pas. Et puis des comportements inadaptés ne le sont finalement qu’au regard de quels critères ? Dénouer en soi, serait-ce extraire l’essence pour alimenter le moteur de vie ?
Je ne sais pas si chercher l’origine est ce qui importe ! Je pencherais plutôt pour « quel est le message ? » et un comportement inadapté, pour moi, l’est quand la personne le subit, quand celui-ci gène son épanouissement. S’il gène d’autres personnes, c’est leur problème !
on finit par apprivoiser ses peurs , elles font partie de nous, c’est ça que tu veux dire en partie ?
j’aime bien ce texte poétique énigmatique …
😉 bon dimanche
Elles sont sur notre chemin pour nous proposer de les dépasser ! Exemple : je souffre de la peur d’être abandonné; cette peur est là pour me dire que je dois m’autonomiser !… Je ne dis pas que c’est facile, je dis que cette façon de voir nos peurs nous montre qu’elles ne sont pas là uniquement pour nous bloquer ! Elle ont une utilité positive ! Et je trouve cette idée magnifique et enthousiasmante !
Merci à toi, bon Dimanche itou !
elles sont aussi sur notre chemin pour nous emmerder …mais bon si nous n’avions aucun emmerdement ( dont nos peurs ) la vie serait ennuyeuse, pour ne pas faire de répétition !
alors vive la peur 😀