Prostate de corsaire

Un Séchan sachant s’faire chier sans les siens
Une trop vulgaire chaussette jetée aux chiens
J’en suis resté con ce jour-là,
Comme je te regardais partir loin de moi.

Depuis, mon Ta Ta Tan tatonnait atone.
J’pensais avoir l’prix Renardeau en Automne,
Une consécration de ma souffrance,
Des applaudissements d’condoléances.

Et puis, j’suis revenu,
D’entre les livides réapparu,
J’ai émergé du quai
Dont je croyais être tombé à tout jamais.

Depuis toi, J’rasais le bitume,
J’m’enfonçais dans la brume.
D’énervant, j’étais devenu chanteur hébété
Plus rien à mordre. Mâchoire édentée.

Tu m’as réveillé, j’en reviens pas,
De notre couple sommeil où j’disparaissais,
De ce no-man-s land même pas habité
Dont j’étais le triste roi.

Et puis, j’suis revenu,
D’entre les livides réapparu,
J’ai émergé du quai
Dont je croyais être tombé à tout jamais.

J’ai montré ma misère alentour
Le temps qu’il fallait, le temps d’digérer
Aujourd’hui, les remords, j’passe mon tour,
A soixante balais, j’découvre la maturité.

Tu m’dirais qu’c’est pas trop tôt,
J’ai fait de mon mieux, j’l’avoue,
Je t’ai aimé de mon mieux, pauvre fou
J’avais juste oublié de me prendre sur l’bateau.

Et puis, j’suis revenu,
D’entre les livides réapparu,
J’ai émergé du quai
Dont je croyais être tombé à tout jamais.

J’ai les yeux grand ouverts maintenant,
Sur moi, la vie qui m’attend,
Plus seul puisque je me suis trouvé
Au bout d’un périple chahuté.

J’respire, je rêve, j’espère,
Qu’une page se tourne ou s’écrive,
Qu’une rime se pose et m’inspire.
Aujourd’hui, je suis enfin sur l’autre rive.
.

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