Si le ciel savait qu’il n’est pas seul à préempter les étoiles,
qu’il peut en exister une qui ne lui réserve pas totale dévotion,
unique attention, indéfectible présence.
Si le ciel pouvait imaginer que, parfois,
une de ces merveilleuses lumières ressente le besoin
de poser sa corolle dorée sur terre, de laisser là-haut ses consoeurs
briller dans la grande obscurité à en perdre halo.
Si le ciel pouvait concevoir qu’elle y trouvât plaisir,
qu’elle pourrait s’y épanouir sans étioler son éclat incomparable,
que la simplicité qui l’incarne le mieux y trouverait havre de paix.
Si le ciel osait imaginer qu’elle puisse dédier sa grâce,
sa beauté, sa tendre douceur, la bleutée clarté de ses yeux à un humain,
un seul, l’aimer, le chérir, l’envelopper de son amour
comme lui l’aimerait de tout son être en retour.
Alors il serait de moi jaloux !!!