Castor et Pollux

Malgré mon incroyable charisme offrant trop de prise aux flagorneurs ou autres offreurs de vanité sur plateau d’argent, faux et avides de « toucher » le bas de mon piédestal pour pouvoir s’enorgueillir de frayer dans des eaux d’altitude,  j’ai moi aussi de vrais amis…
Quand j’écris des phrases aussi nombrilo-centrées que la précédente, Mes amis s’empressent de me refaire descendre sur Terre. Merci à eux de m’intéresser à la Théorie de la Gravité !!!
Quand j’écris une phrase comme la précédente, ils s’inquiètent que je ne leur en veuille,  se traitent d’empêcheurs d’Icariser en rond. Ils sont mignons.
Quand j’écris une phrase comme la précédente, j’aime bien, ça ressemble à la part de moi qui fait ou tente de faire l’écrivain que je prétends être.
Quand j’écris une phrase comme la précédente, je dois vous faire peur.Que de tourments en spirale dans cet esprit labyrinthique… Ou assimilé.
Oui, il faut un peu de temps pour s’habituer.
Vous vous y ferez…. Ou pas.
Mes amis, m’apprécient tel que je suis, entier ou morcelé par les émotions qui me traversent.
Bon mes amis ne me lisent pas toujours… Ca leur épargne le mal de crâne qui vous saisit à l’instant tel des Champollion du XXIème siècle.
Mes amis font sûrement comme moi, ils fredonnent du Brassens sur mare aux canards et trouvent ça bien.  Ca correspond.
Exaltant. C’est le mot.

Exaltant. Exaltant de savoir qu’on peut compter sur lui ou elle.. ou elle.. ou lui… Bon lui par contre. Tant pis. Pas de regrets. Faisons le chemin avec ceux qui veulent….