Dans la série « Ode à … »

… Oui j’ai décidé que la poésie se devait de rentrer dans vos foyers de temps en temps et que j’avais toute l’âme d’un colporteur de rimes ou de prose !!!

Donc, je lance une série d’extra-ordinaires oeuvres lyriques plus chaloupées les unes que les autres intitulée « Ode à.. ».

Tous les « quand cela me chantera », je viendrai vous faire partager ce moment intense de recueillement… Ou pas !!! L’accès au Monde de l’Art étant un accès non offert à tous, si vous n’aimez pas ben.. Ben…

Vous voilà confortablement installés près de l’âtre, les bésicles sur le bout du nez, une couverture sur les jambes !!! Nous pouvons donc commencer !!!

Bon, aujourd’hui, je fais « prose » parce que trouver des rimes riches à part en « é » est hors de propos un Vendredi soir.

Hum hum !!!

Ode à mon Cric !!!!

Toi mon fidèle assistant, irrésistible pourfendeur de boulons rouillés

En de multiples occasions me voyant penaud et accablé

Ne m’as-tu point sauvé d’une facture trop lourde

Craignant le devis vengeur du réparateur dentement acéré

Tu l’as devancé en m’offrant ton service dévoué.

D’un coup, d’un seul.. Enfin plus ou moins

Mais en forçant quand même avec mes petits muscles,

Nous avons tous deux, belle et glorieuse équipée

Vaincu moult crevaisons et autres détériorations pneumatiques.

Le Monde nous semblait offert.

Du moins celui du vissage-dévissage en 30 minutes chrono.

Mais tu m’as quitté, toi, mon ex-fidéle

Pour une pépée bien mieux roulée

Quoique le galbe de mes jambes.. Mais passons !!!!

Lors du divorce, tu fus partagé mais seulement d’indécision,

Et nous decidâmes pour ton bonheur qu’une jante de 13″

T’offrait un avenir plus prometteur qu’une de 12″.

Sombre vision voiturophiliste qui m’a enlevé mon ami.

Tu es parti et ma vie.. est restée à peu près la même.

Je me rappellerai toujours nos joyeuses bastons au tripot,

moi donnant du poignet, toi du métal,

Eux des dents et autres articulations impromptument sorties de leur axe.

De toute cela, rien ne me reste sinon l’odeur tenace du sang

sur ma chemise que j’adorais mais que je n’arrive pas à ravoir.. Même à 90°.

… Voilà !!! Je vous avais prévenu, c’était un essai…

2 réflexions sur “Dans la série « Ode à … »

  1. Chers lecteurs et lectrices du blog de Georges, 34 ans, nous découvrons ici un aspect jusqu’alors inconnu du « personnage ».
    Outre son attachement atavique à certains objets pour le moins « originaux », c’est surtout la violence cachée qui transparait dans ce texte.
    On croirait même lire une ode au hooliganisme PSGien avec ses beuveries d’avant match et ses batailles « au cric » ou « à la chaîne de vélo » organisées ENTRE EUX…
    Une analyse plus poussée du sens sous-tendu nous mène à deviner la dureté de son enfance, à ranger des cageots vides, pieds nus, en plein hiver avec pour simple couverture, une vieille sache de pommes de terre abandonnée là par un collègue ou un frère…
    Quand à savoir si l’Histoire du cric disparu n’a pas de lien avec la disparition de son doudou chien à l’age de 11 ans….la thèse mériterais que l’on s’y arrête 2 minutes…mais il faut que je prépare 2 cubi pour Francis, alors j’y vais !
    bises…et réfléchissez bien à tout ça…..(atmosphère : silence mystérieux, soudain et inquiétant….)

  2. Dam-ned je suis découvert !!! Mon identité secrète dévoilée au grand jour !!!… Cependant, il faut savoir, pour l’histoire, que la sache en toile jute a eu son heure de gloire dans des temps anciens dans les plus grands salons parisiens !!!!

Ron-ronne-moi un commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s