Il commence sa deuxième thérapie.
La première souffla son chaud et son froid. Sûrement du classique. Trop d’affect pour son interlocutrice. Trop d’introspection à faire. Trop à remuer. 4 ans. C’est long. Ce fut productif. Il a changé, s’est ouvert, a grandi, muri, évolué, progressé, mué.
Que c’est beau, que c’est chaud, émouvant !!! Emouvant van-van… Du vent ???!!!!
Que nenni dit-il preuves et vie à l’appui !!! La sienne a changé, s’est ouverte, agrandie … etc …
Et puis, il a arrêté. Par besoin. Par envie. C’est dur de mener cette recherche. Même accompagné de sa « béquille » humaine. En fait, il sentait ne plus en avoir besoin.
Le psyché est devenu tellement courant et abordable que, beaucoup, nous avons cliqué sur Psy-com. C’est intéressant, c’est ludique, c’est informatif, ça permet… ça permet quoi au fait ???
D’y prendre goût ,,, Raaaa se connaître, se sentir, se « peser », se « soupeser » comme si l’âme avait un poids, une forme, une norme. Déchiffrer tels des hiéroglyphes chaque parcelle de son humanité. Sus aux doutes et autres inconnues …
Il s’est plus que sur-auto-analysé cherchant le qui-de-quoi-comment pour résoudre le peux-pas-pas-sûr-sûr ….
Il en a remué de la M…. subconsciente en espérant en faire une terre plus fertile, plus accueillante.
Puis il a compris.
A trop s’analyser, on en oublie de vivre.
Comprendre que se comprendre, ce n’est pas se changer.
Il a le droit d’être lui. Lui avec ses défauts, son surmoi posé de travers sur son moi qui le fait se mettre de quinquonce. De là à avoir mal aux vertèbres cervicales.
A bas la lutte contre le syndrôme post-pré-traumatico-bloquant !!!!!!! S’il est là, qu’il y reste !!! Au chaud !!!
Peut être que, quelque part, c’est ce « post-pré » qui lui a plu ??? A elle !!!
Et comme elle a très bon goût .
Si si elle a vraiment très très bon goût … Et elle l’a choisi !!! Lui …
A méditer !!! Et à vivre !!!
Il a cliqué sur « fermer l’onglet », il a respiré.
Excellentissime… je l’aime bcp bcp celui là… sûrement parce que je suis concernée… et parce que j’en comprends chaque mot…
Moi je me retrouve dans ce texte , je suis toujours à la recherche d’un Moi qui se cache je ne sais ou , j’ai un inconscient rempit de symboles incompréhesibles pour mon conscient, mais pour ne pas virer au narcissime maladif , je me suis tournée vers l’exterieur et si je pourrai je labourerai un champs de blé.
Elle a cliqué sur soumettre le commentaire ,elle a respiré.
Merci pour le commentaire. Pour l’occasion, j’ai relu le texte …. Que je trouve pas mal …Ouuuuuh gros moment de narcissisme avoué… Allez !!! Je me pardonne à moitié.. Il faut bien s’envoyer des fleurs parfois… Alors, j’ai choisi des flagulles mauves à longues feuilles, elles sont persistantes, rudes dans l’hiver, motivées, pleines d’envie et combatives.. Tout ce qui me faut.